Lorsqu’ils sont arrivés au Liban, l’éducation de nombreux enfants réfugiés s’est interrompue. Ils n’étaient inscrits dans aucun système éducatif jusqu’à ce qu’il soit clair que leur situation serait stable pour un certain temps. Plus tard, les ONG et les églises ont commencé à s’occuper de leur situation.
Darine et sa petite sœur Asraa’ font partie de ces enfants. Ils sont désormais inscrits dans une école pour réfugiés fondée par une église à Zahlé, située dans l’est du Liban. L’église a adopté le programme arabe d’Illétrisme de la Société Biblique destinés aux enfants qui sont en retard dans leur éducation par rapport à leur âge.
Les filles nous ont conduits à travers une cour remplie de boue dans un chantier de construction suspendue menant à leur maison. Elle est composé d’une seule pièce où ils vivent avec leur frère, leur petite sœur et leurs parents.
Asraa’ nous a déclaré qu’elle aimait aller à l’école. Son histoire préférée du livre “365 histoires bibliques” est “Ils sont arrivés sains et saufs sur le rivage”. C’est l’histoire du livre des Actes des apôtres, chapitre 27 sur le naufrage du navire qui s’est produit alors que l’apôtre Paul et d’autres prisonniers étaient emmenés à Rome.
La sœur aînée Darine n’était pas aussi fluide en lecture. Mais elle était ravie de nous montrer comment elle lit et ce qu’elle avait appris à l’école. Alors qu’elle prenait son temps pour articuler chaque mot, Asraa’ se mit à rire. Bouleversée et embarrassée, Darine a arrêté de lire et a juste dit: “Je ne sais pas bien lire”.
Nous avons encouragé Darine à continuer ses études et à ne pas se décourager. Ce qui est difficile pour les enfants qui ne savent pas lire, et ce qui souligne l’importance de ce programme.
Quant aux parents, ils sont heureux que leurs enfants soient de retour à l’école.
La mère nous dit: « Quand nous sommes arrivés ici, nos enfants ne savaient ni lire ni écrire. Mais maintenant, après être allés à l’école, ils ont appris la lecture et l’écriture. Remercions Dieu car ils sont dans un bien meilleur état que lorsque nous sommes arrivés ici pour la première fois.
Elle a poursuivi: « J’espère qu’ils excelleraient à l’école et qu’ils acquerraient la lecture et l’écriture lorsqu’on serait de retour en Syrie. Ils ont été privés de l’éducation en Syrie, et nous ne voulons pas qu’ils en soient privés ici aussi. C’est la seule chose que nous vous demandons.
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