Le 4 août 2020, à 18h07, des milliers de tonnes de nitrate d’ammonium stockées illégalement au port de Beyrouth ont explosé dans ce qui est connu comme l’une des plus grandes explosions non nucléaires de l’histoire, laissant un tiers de la capitale paralysée. L’explosion de Beyrouth, qui n’a toujours pas été résolue à ce jour, a fait plus de 218 morts, plus de 7 000 blessés et plus de 300 000 sans-abri. L’explosion est survenue à un moment où le Liban est confronté à de multiples crises au cours des derniers mois: émeutes civiles, effondrement économique, restrictions monétaires, confinements pandémiques, couvre-feux et troubles politiques. Aujourd’hui, un an plus tard, les enquêteurs n’ont toujours pas identifié les responsables de cette explosion au milieu des appels locaux et internationaux à la justice (voir le rapport sur les droits de l’homme).
Après l’explosion, la Société biblique au Liban a lancé une campagne mondiale parmi ses partenaires intitulée « Reconstruisez votre maison basée sur la Parole de Dieu » pour aider les familles à réintégrer la Bible dans leur vie et leur foyer. En partenariat avec plusieurs églises et ONG, environ 11 400 Écritures ont été fournies à des familles dont les maisons ont été totalement ou partiellement détruites. Le projet comprenait également des travaux de réparation pour le Bible Society Center, les studios et la librairie du centre-ville, qui ont été partiellement endommagés.
Aujourd’hui, un an plus tard, le patriarche de l’Église maronite, le cardinal Béchara Rai, a présidé une messe de prière commémorative pour les familles des victimes, ainsi que des représentants de toutes les Églises chrétiennes d’Orient. La Société biblique a publié une partie scripturaire de 16 pages en arabe intitulée Entre la Tour de Babylone, la Pentecôte et Beyrouth en collaboration avec la Fédération biblique [catholique] et l’approbation des autorités de l’Église à distribuer avant, pendant et après les événements commémoratifs. « Nous avons ressenti l’urgence d’offrir un message d’espoir de la Bible à une ville traumatisée », a déclaré le Dr Mike Bassous, secrétaire général de la Bible Society. Une petite délégation de la Société biblique a assisté et participé aux événements sur invitation limitée.
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